Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales M. Sabo Hassane Adamou a présidé, le samedi, 22 octobre dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première journée de l’Ordre des pharmaciens du Niger. Cette édition est placée sous les thèmes «Le monopole pharmaceutique : enjeux et perspectives» et «La complémentarité entre le secteur public et secteur privé pour l’amélioration du système de santé dans notre pays». Pendant 48 heures, les participants à cette activité se sont penchés sur toutes ces thématiques afin de formuler des recommandations et résolutions fortes en vue de l’amélioration des conditions d’exercice dans ce secteur. Il faut noter que cette première édition a vu la participation des représentants des ordres des pharmaciens du Bénin, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette assise, la première du genre, M. Sabo Hassane Adamou a réitéré l’engagement et la volonté du gouvernement du Niger à poursuivre ses efforts pour l’amélioration du secteur de la santé en général et celui de la pharmacie en particulier.
Créé par décret N° 765-2017 /MSP du 29 septembre 2017, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Niger a vu installer son premier bureau le 20 Octobre 2020. Le CNOP a entre autres objectifs d’assurer le respect de l’éthique et de la déontologie ; l’amélioration du système de santé au Niger. «Je tiens à le préciser que le gouvernement du Niger soutient et poursuivra à valoriser le secteur de la santé en général, et pharmaceutique en particulier, à travers des réformes institutionnelles importantes par l’adoption à l’Assemblée Nationale de plusieurs textes dont la convention Médicine ; la loi portant sur les principes fondamentaux de la santé et l’hygiène publique au Niger ; la création de l’Agence Nationale de Réglementation du Secteur Pharmaceutique (ANRP) dans la mesure où il est extrêmement important d’avoir une institution professionnelle pharmaceutique pour renforcer davantage les capacités administratives et de contrôle», a expliqué le SGA du ministère de la Santé.
Pour M. Sabo Hassane Adamou, les thèmes de cette 1ère édition cadrent parfaitement avec les préoccupations des plus hautes autorités de notre pays. Car, ajoute-il, ils sont aussi déclinés dans le Programme de la Renaissance Acte 3 initié par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a toujours réservé une place de choix quant à la disponibilité quantitative et qualitative de médicaments pour la population nigérienne.
Pour sa part, M. Aliou Amadou Maïga, président de l’Ordre des Pharmaciens s’est réjoui de la tenue de cette première journée de leur organisation. «Elle nous permet d’échanger sur certaines préoccupations relatives à la profession pharmaceutique au Niger», a-t-il souligné. Il a expliqué que le mandat dont il a honneur de diriger est placé sous le signe de la protection de la santé publique et la sauvegarde de la profession pharmaceutique dans l’intérêt de la santé humaine. «Afin de faire face avec imagination aux profondes mutations de notre société, la présente journée est placée dans cette optique. Les rencontres de ce genre empruntes des échanges fructueux et des analyses profondes permettent à notre profession d’avancer», a-t-il déclaré. M. Aliou Amadou Maïga a saisi cette occasion pour remercier le gouvernement du Niger pour son engagement dans l’amélioration de la qualité des soins et de la protection de la santé publique.
Revenant sur les thèmes de cette édition, M. Aliou Amadou Maïga a souligné que le monopole du secteur pharmaceutique est une question hautement importante, un enjeu majeur, non pas parce qu’il garantit la vie et même la survie de la population, mais parce qu’avant tout il est sans ambages, le seul moyen qui puisse nous permettre de rendre aux populations, un service public de santé à la hauteur des besoins. Relativement à la complémentarité du secteur public-privé, M. Aliou Amadou Maïga a indiqué que c’est une préoccupation de premier plan que connait la profession. «Cette complémentarité va permettre d’avoir une synergie d’actions et une meilleure utilisation des ressources de l’Etat pour le plus grand intérêt de la population et de la santé publique», a-t-il notifié.
Auparavant, le premier Vice-maire de la ville de Niamey a, au nom du conseil de Ville, exprimé toute sa reconnaissance et celle de la population de Niamey pour le choix porté sur Niamey pour la tenue de ces assises.
Ali Maman(onep)