La Présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), Dr. Mindaoudou Souley Zeinabou a présidé le jeudi 8 août 2024 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la première session du Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN), au titre de l’année 2024.
Au cours cette session, les participants auront à examiner pour validation le Projet de Stratégie Nationale de Sécurité Nucléaire et les résultats de la mise en œuvre du Plan de Développement des Capacités de Réponse (PDCR) à un événement de sécurité nucléaire. Aussi, les articulations et les points importants du PDCR seront présentés, ainsi que les travaux réalisés par les groupes de travail mis en place lors de la dernière session du CNSN. « L’exécution complète des taches prévues, permettra à notre pays de disposer d’un plan national d’intervention en cas d’événement de sécurité nucléaire et des mécanismes de mises en œuvre et d’autres procédures y relatives. », a déclaré Dr. Mindaoudou Souley Zeinabou.
La Présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique(HANEA) a rappelé que la sécurité nucléaire repose sur un socle juridique composé d’un éventail d’instruments internationaux et de principes reconnus. Aussi, l’adhésion universelle aux instruments pertinents, l’harmonisation des cadres juridiques et réglementaires nationaux et l’application effective des mesures correspondantes permettent de contribuer de façon décisive à la lutte contre le ‘‘terrorisme nucléaire’’. « Pour développer ces différents éléments, le Niger s’est doté d’un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) inclusif, dans lequel toutes les institutions nationales ayant des rôles et ou des responsabilités dans la sécurité, sont représentées. Elles apportent les contributions nécessaires à toutes les phases de développement et de maintien du Régime National de sécurité Nucléaire (RNSN)», a précisé Dr. Mindaoudou Souley Zeinabou.
Pour sa part, le représentant du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, M. Souley Malam Abass, a indiqué que les progrès scientifiques et techniques ont facilité l’émergence de nouvelles formes de criminalité et entraîné d’énormes changements dans les modes opératoires des infractions. « Ainsi, les produits de la science et la technique se trouvent mêlés à toutes les infractions, tant en zones urbaines que rurales. Cette situation impose un renforcement des capacités techniques de nos FDS relativement aux menaces émergentes ainsi qu’une prise en compte de tous les scénarios crédibles afin qu’elles soient préparées à répondre aux défis du moment », a-t-il notifié.
Salima H. Mounkaila (ONEP)