Le Festival Rayons d’Afrique dont la première édition s’est tenue du 22 au 29 juin 2019 en marge du Sommet de l’Union Africaine qu’a accueilli le Niger sera à sa deuxième édition du 29 au 31 octobre au centre culturel Soleil d’Afrique de Niamey. Les organisateurs, parmi lesquels la promotrice dudit festival, ont animé une conférence de presse, le 2 octobre dernier, au cours de laquelle ils ont annoncé les couleurs de cette prochaine édition.
Rayons d’Afrique met en lumière de nombreux domaines culturels, dont les arts plastiques, la danse tradi-moderne, l’artisanat, le cinéma et les arts culinaires. Les événements sont ponctués aussi des conférences sur la culture, la science et l’éducation, relativement au thème choisi.
Lors de cette conférence de presse, les organisateurs sont revenus sur le succès éclatant de la première édition qui a vu la participation de plusieurs pays (Mali, Togo, Benin, Burkina Faso, Sénégal, Guinée et bien sûr le Niger). Ainsi l’édition 2021 s’inscrit dans cette dynamique et propose des activités autour du thème : » Jeunesse et Responsabilités « , comme pour promouvoir une jeunesse dynamique, créative et engagée, malgré le contexte caractérisé par la crise sanitaire de la covid-19 et la crise sécuritaire marquée par la menace terroriste.
En effet, soulignent-ils, les jeunes ont affiché « une grande capacité de résilience en créant des applications ou des inventions qui ont permis aux populations de continuer à exercer leurs activités ou encore de maintenir le lien social. Bien de talents ont donc éclos et il convient de leur offrir une tribune d’expression. C’est dans cet esprit et aussi à la demande générale, qu’à Soleil d’Afrique nous avons retenu de faire de « Rayons d’Afrique » un évènement annuel récurrent ». Ce festival sera alors, un large éventail d’activités culturelles, récréatives, scientifiques, éducatives au sein de notre capitale, avec comme objectif la revalorisation du patrimoine culturel, de manière à favoriser son appropriation par les jeunes citadins d’ici et d’ailleurs. Il s’agit, entre autres de stimuler la créativité en donnant de la formation aux artistes, de donner un tremplin aux jeunes talents (une tribune d’expression), de promouvoir un espace d’échanges et de partage autour des valeurs culturelles et éducatives et de créer un pôle économique régulier autour des activités de Rayons d’Afrique.
La deuxième édition ne durera que trois jours certes, mais selon la promotrice dudit festival, ces jours seront d’intenses activités. «Les activités commencent, en réalité, à partir du 8 octobre. L’une des activités phares, c’est la Résidence d’artistes qui consiste à donner à l’artiste, quelque soit son domaine, la possibilité de s’isoler sur une période pour stimuler la création. Nous allons leur donner aussi une formation, pour compléter leur savoir-faire », a indiqué Sani Fatouma Morou, directrice de l’Espace Soleil d’Afrique.
Il y est attendu, en effet, plus de 100 acteurs et près de 4000 visiteurs. Les « artistes en résidence » auront acquis en renforcement de capacité, ils pourront développer une meilleure résilience face à la pauvreté. Les auditeurs des conférences seront éveillés aux techniques de communication interpersonnelle pour une meilleure prise en charge d’eux-mêmes. Les jeunes talents auront bénéficié d’une tribune d’expression pour exhumer et exercer leurs arts. Les jeunes entrepreneurs auront écouté et entendu des histoires inspirantes de leurs ainés pour renforcer leur courage et persévérance.
Pour la promotrice du festival Rayons d’Afrique, lorsque l’artiste ou tout autre acteur culturel sait s’approprier sa culture et la valoriser. Et bien, il est promis à un bel avenir. «Participer au festival Rayons d’Afrique va donner de la visibilité à la culture et à l’art », dixit Mme Sani Fatouma Morou avant d’inviter la presse à accentuer la promotion de la culture et de l’art, afin qu’ils soient des véritables créneaux d’emploi.
Il faut noter que ce festival bénéficie du soutien de la première dame, Mme Bazoum Hadiza, présidente de la Fondation Noor, de nombreux partenaires techniques et financiers et des institutions de l’Etat.
Ismaël Chékaré(onep)