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Témoignage de satisfaction reçu par le jeune réalisateur nigérien
L’Ambassade de Chine au Niger a procédé vendredi 28 février 2025, dans ses locaux à Niamey, à la projection du film Xinjiang ‘’Terre de merveilles’’ du jeune réalisateur nigérien Lawaly Gazaly. Ce film documentaire a pour objectif de faire découvrir à la population nigérienne et aux cinéphiles en général, le Xinjiang, une région autonome de Chine, une région aussi vaste que fascinante, riche de sa culture, de son histoire et de ses inspirations dans le domaine de la gouvernance sociale. Cette projection a rassemblé plusieurs personnalités.
Ce film réalisé en langue Hausa, parle de l’économie florissante de Xinjiang, de sa richesse en ressources pétrolières et gazières, son immense potentiel en énergies renouvelables, en culture et traditions et de son leadership dans la production de coton, de fruits et de produits d’élevage.
En prenant la parole à cet effet, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE Jiang Feng, a fait une brève présentation de Xinjiang qui est une terre de merveilles marquée par les paysages les plus variés de la Chine. Dès l’an 60 avant Jésus-Christ, la région du Xinjiang a été intégrée au territoire chinois. Depuis plus de 2000 ans, le Xinjiang a toujours été un carrefour de civilisations entre l’Orient et l’Occident. Cette région offre un désert immense, des montagnes majestueuses, des rivières sinueuses, des lacs paisibles, des prairies infinies et des troupeaux de moutons et de vaches dispersées sur les collines. En effet, depuis sa libération pacifique en 1949, le Xinjiang a connu un développement économique rapide. Son PIB a été multiplié par 160, et son PIB par habitant a été multiplié par 30. Plus de 3 millions des habitants ruraux ont été́ sortis de la pauvreté, a souligné le diplomate chinois. Ainsi, grâce aux progrès du niveau industriel, 70% du coton produit au Xinjiang est récolté mécaniquement ; une terre de merveilles marquée par la solidarité entre les ethnies.
La Chine compte 56 ethnies au total, et 46 d’entre elles sont représentées au Xinjiang. Le Xinjiang se réjouit d’une diversité ethnique tout en préservant une unité harmonieuse. Cette coexistence se traduit également par une évolution démographique marquante, de plus de 70 ans, la population ouïgoure est passée de 2,2 millions à environ 12 millions d’habitants, tandis que l’espérance de vie a bondi, passant de 30 à 74,7 ans. Les cultures et les religions des minorités ethniques y sont pleinement respectées et protégées au Xinjiang.
Cette avant-première œuvre, a expliqué l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, est une fenêtre pour découvrir le Xinjiang à travers le septième art, notamment grâce à l’utilisation de la langue hausa. Ce choix linguistique symbolise l’approfondissement des échanges entre les deux civilisations. Selon le diplomate chinois, le Xinjiang et le Niger partagent de nombreuses similitudes : une superficie comparable, un nombre de population similaire, ainsi que des paysages désertiques spectaculaires. Le désert du Taklamakan, au Xinjiang, et le désert du Sahara au Niger, sont tous deux réputés pour leurs climats extrêmes et leur beauté́ époustouflante.
Selon le réalisateur Lawaly Gazaly, ce film documentaire est bien plus qu’un simple film, c’est une immersion, un pont entre les deux peuples, une invitation à la découverte. A travers cette série documentaire il souhaite offrir à la population nigérienne un regard nouveau sur un pays dont l’histoire, la culture, le paysage et l’économie reste encore méconnus. Le jeune réalisateur a choisi de produire ce film en langue Hausa afin de toucher le plus grand nombre, aussi bien au Niger qu’au-delà des frontières. Il a en outre salué l’engagement précieux de l’ambassade de la République populaire de Chine au Niger, qui a rendu possible la réalisation du premier épisode de cette aventure ainsi que les autorités du Niger qui sont engagées dans un partenariat solide et multiforme.
Il faut noter qu’au terme de cette projection, l’ambassadeur de Chine a décerné un témoignage de satisfaction au jeune réalisateur.
Aïchatou H. Wakasso (ONEP)