De nos jours, il existe plusieurs méthodes de contraception qui permettent de se protéger des risques d’une éventuelle grossesse indésirable ou des infestions sexuellement transmissibles (IST) et VIH/Sida. On peut citer entre autres les préservatifs, les pilules, les anneaux contraceptifs, l’implant et la méthode traditionnelle. Ce qui donne aujourd’hui aux femmes de nombreuses possibilités en matière de choix de contraception.
La contraception joue un rôle capital dans la vie d’une femme, d’une famille, de la société, de tout un pays. Selon Mariama Sani, sage-femme de formation «les femmes utilisent les contraceptifs dans le but d’espacer les naissances, d’avoir le nombre d’enfants au moment qu’elles le souhaitent. Parmi ces différents contraceptifs on peut trouver entre autres, la pilule, l’implant, le Jadel, le stérilet et le préservatif. «Les méthodes contraceptives contribuent à améliorer la santé de la mère et de l’enfant. La plupart des femmes préfèrent la pilule puisqu’elle est beaucoup plus connue par la société», déclare Mariama Sani.
Cependant Mariama Sani a aussi expliqué que l’utilisation de ces méthodes contraceptives peut avoir des effets secondaires chez certaines personnes. Elle peut réveiller des problèmes d’acnés, favoriser une prise de poids chez certaines femmes,entrainer des troubles des règles(saignement) et chez d’autres personnes l’absence totale des règles. De ce fait, la sage femme conseille aux uns et aux autres de faire le test du sang avant d’utiliser les contraceptifs pour éviter tout problème qui pourrait dégrader la santé de la personne.
L’utilisation des méthodes contraceptives contribue beaucoup pour le développement d’un pays et le bien-être des enfants. Elle peut contribuer à diminuer la délinquance car il y a des familles qui abandonnent leurs propres enfants par manque de moyens pour leur prise en charge. Mme Hadjara Amadou apprécie beaucoup les contraceptions. «L’espacement de naissance à au moins deux ans d’intervalle est l’une des stratégies les plus importantes et les plus efficaces pour réduire le nombre d’accouchements à problème et assurer la survie des enfants. La contraception m’aide beaucoup, je me repose bien et surtout je prends bien soin de mes enfants», a-t-elle confié.
Mme Hawaou Maman faisait aussi recours à la contraception. Mais elle a dû arrêter suite à des perturbations du cycle menstruel, au malaise et aux douleurs au bas ventre que lui provoquait la prise des pilules, mais aussi face à la réticence de son mari.
En définitive la contraception renforce les droits des femmes et des ménages à choisir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent avoir et à déterminer l’espacement des naissances.
Nafissa Yahaya(onep)