
Echanges des documents signés entre le président de la CCIN et le DG du FAJ
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Moussa Sidi Mohamed, et le Directeur Général du Fonds d’Appui à la Justice (FAJ), Dr. Idé Souleymane, ont signé le vendredi 28 mars 2025, un mémorandum d’entente. Ce cadre de coopération marque une étape importante de leur engagement commun pour la promotion des investissements et le renforcement de l’Etat de droit dans notre pays.
Peu avant la signature des deux documents, le président de la CCIN a précisé que la justice et l’économie sont deux piliers indissociables qui vont de pair afin d’assurer un développement économique durable. « La mise en place d’un cadre juridique stable, transparent et accessible à tous est gage d’un climat des affaires propices au développement des entreprises », a-t-il ajouté.
C’est dans cette optique que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger s’associe aujourd’hui au Fonds d’Aide à la Justice afin de favoriser un environnement propice aux investisseurs, où les opérateurs économiques peuvent évoluer en toute confiance, avec des garanties juridiques solides. L’assistance juridique, les mécanismes de résolution des conflits adaptés, constituent à n’en point douter, des instruments essentiels pour assoir la compétitivité du secteur privé.
A travers ce partenariat, a indiqué le président Moussa Sidi Mohamed, la CCIN et le FAJ s’engagent à conjuguer leurs efforts pour la mobilisation des ressources pour la promotion des investissements dans le domaine de la justice, l’amélioration du climat des affaires par le renforcement de la sécurité juridique et le renforcement croisé des instruments, fonctions et travaux (visibilité).
M. Moussa Sidi Mohamed a enfin souligné que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, en tant que principale structure d’encadrement et de promotion du secteur privé et, conformément à son engagement, entend jouer sa partition à travers la mobilisation et la sensibilisation des acteurs économiques sur la nécessité d’investir dans le domaine de la justice.
Le Directeur Général du FAJ a quant à lui relevé que la justice a besoin d’être modernisée, et le Fonds d’Etat, Fonds d’Appui à la justice a pour mission d’assurer la modernisation de la justice. « Notre vision, c’est la vision des plus hautes autorités du Niger. C’est de voir en 2035, ou d’avoir en 2035 au plus tard une justice moderne. Ce qui est gage d’une sécurité juridique et judiciaire qui ne peut encourager que le secteur et le développement de notre pays », a-t-il dit.
Il a par ailleurs rassuré que ce partenariat n’est pas la fin, ce n’est que le début. « Pourquoi je dis au début que nous avons pour mission de mobiliser les ressources et pour mobiliser des ressources, il faut des partenaires. Il n’y a pas d’autres personnes qui puissent nous aider. La justice est rendue au nom du peuple nigérien. Et lorsqu’on parle du peuple nigérien, ce sont non seulement les personnes physiques, mais aussi les personnes morales. A terme, on aimerait que le secteur privé, les opérateurs économiques puissent nous aider à améliorer les conditions de travail des acteurs de la justice », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « ces fonds qu’on aura à mobiliser sous le magistère des plus hautes autorités seront utilisés à bon escient, et cela dans le sens où ce sont des projets que nous allons proposer et ces projets seront réalisés et vous serez impliqués dans le cadre de la réalisation de ces projets. Nous allons faire tout ce qui est possible pour que les opérateurs économiques nigériens puissent réaliser les différents investissements qu’on aura à faire. J’aimerais aussi vous rassurer de notre ferme engagement à continuer, parce qu’il ne s’agit pas seulement de signer, mais de suivre et d’agir », a conclu le Directeur Général du FAJ.
Farida. A. Ibrahim et Omar Abdou (stagiaire)