Le Fonds d’Appui à la Justice (FAJ) et l’Agence Nationale pour la Société de l’information (ANSI) ont procédé, le jeudi 21 novembre 2024 à Niamey, à la signature d’un mémorandum d’entente dans le but d’accélérer la transformation numérique du système judiciaire et pénitentiaire nigérien. A travers cette signature, les deux institutions scellent un partenariat solide et durable dans le domaine des technologies de l’information et de la communication au service du système judiciaire.
Peu avant la signature des documents d’accord, le Directeur Général de l’ANSI, M. Adji Salatou, a précisé que cette convention qui unit les deux structures contribue à la modernisation et à la digitalisation de l’administration publique globalement.
Pour sa part, le Directeur Général du FAJ, M. Idé Souleymane, a souligné que le Fonds est chargé de promouvoir l’investissement dans le domaine de la justice à travers la mobilisation des ressources pour soutenir le financement de l’informatisation du système judiciaire en vue de la dématérialisation des procédures judiciaires et de l’obtention des actes de justice par voie électronique sécurisée. « Une fois le fonds mobilisé, il y a les domaines spécifiques dans lesquels il peut intervenir. C’est l’informatisation du système judiciaire et pénitentiaire. Deux structures étatiques ne peuvent que s’entendre, collaborer et atteindre les objectifs surtout dans la logique de ‘’Labou Sanni no’’. Nous ne pouvons plus sous-traiter avec d’autres consultants sachant que nous avons des structures qui peuvent nous aider à avoir non seulement des plateformes, des systèmes et tout ce dont on a besoin pour avoir un système sécurisé », a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Notre mission c’est de mobiliser les ressources. Mais avant de mobiliser les ressources, il faut avoir les projets futuristes dans l’unique intérêt du peuple et de la nation nigérienne. Notre ambition, c’est qu’à l’horizon 2035 au plus tard, tout le système judiciaire et pénitentiaire soit modernisé, c’est-à-dire informatisé », a-t-il conclu.
Notons que la mise en œuvre de ce mémorandum contribuera considérablement à la réalisation de la vision des plus hautes autorités du pays en matière de justice et des droits humains, pour qui les actions de la refondation porteront sur l’amélioration de l’efficacité du système judiciaire pour que la justice soit réellement indépendante, honnête et pleinement au service de la société.
Farida. A. Ibrahim (ONEP)