Le Centre régional AGRHYMET de Niamey a organisé, le lundi 28 octobre 2024, la cérémonie de sortie de la 6è promotion du Master en changement climatique et développement durable. Ils sont 30 étudiants dont 7 Burkinabé, 1 Comorien, 1 Gabonais, 5 Maliens, 6 Nigériens, 1 Tchadien et 9 Togolais à recevoir leurs parchemins. La cérémonie, placée sous la présidence du Directeur Général par intérim du Centre régional AGRHYMET, a été marquée par la présence de la conseillère du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mme Ouma Katouma Bizo, de la chargée de mission au cabinet du ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Burkina-Faso Mme Naoni Zoungrana, des encadreurs et des récipiendaires.
La formation a permis aux étudiants d’acquérir des compétences techniques essentielles pour répondre aux défis complexes du changement climatique, mais également de découvrir l’importance du travail d’équipe, de l’ouverture d’esprit et de la résilience. À travers les projets de groupe, les recherches sur le terrain et les nombreuses heures de discussions passionnées, ils ont appris à se soutenir mutuellement, à penser de manière critique et à imaginer des solutions durables pour leurs communautés. Cette formation a été soutenue par la Banque Mondiale, à travers le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA/FSRP). Le Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PRéCA), les Services climatiques et Applications Connexes (ClimSA), l’Union Africaine et l’OMM ont également joué un rôle déterminant.
Les récipiendaires se sont engagés à relever ces défis avec détermination, à mettre en pratique ce qu’ils ont appris, et à toujours chercher des solutions innovantes pour améliorer le bien-être de leurs communautés.
Le Directeur Général par intérim du Centre régional AGRHYMET a dit que la formation s’inscrit dans le mandat de AGRHYMET CCR-AOS. Elle consiste à former et à informer dans les domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la maitrise de l’eau, la lutte contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest. « L’impact des actions du Centre est perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des États membres du CILSS et de la sous-région à travers les formations diplomantes et continues, la production d’information et l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agro pastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agro-hydro-météorologiques », a déclaré Pr Sanoussi Atta. Le Directeur Général par intérim du Centre régional AGRHYMET a ajouté qu’en plus des cycles de techniciens supérieurs et d’ingénieurs en Agrométéorologie, Hydrologie, Protection des Végétaux et, Instruments et Micro-Informatique, l’AGRHYMET CCR-AOS a développé, depuis 2007, six offres de formations innovantes de niveau Master dans les domaines du Changement Climatique et Développement Durable, de la Gestion Durable des Terres, de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Environnement, de la Sécurité Alimentaire et nutritionnelle, de la Protection Durable des Cultures et de l’Environnement et du Pastoralisme.
La conseillère technique du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mme Ouma Katouma Bizo, a dit que cette cérémonie n’est pas une simple action de remise de diplôme, elle marque plutôt l’aboutissement d’un parcours de franche collaboration, de sacrifice et de soutien entre les pays et les partenaires. Mme Ouma Katouma Bizo a rappelé qu’en novembre 2023, six cadres professionnels du Ministère de l’Agriculture et de ‘Elevage ont fait leur rentrée pour cette première promotion financée par le PRSA/SAP à un coût de 98.000 000 FCFA.
Pour sa part, la Chargée de mission au Cabinet du Ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina-Faso, Mme Naoni Zoungrana, a indiqué que la question du changement climatique est l’une des priorités des autorités de son pays, tout comme la plupart des pays du Sahel. Elle a exprimé la gratitude des autorités burkinabè à tous les pays qui ont contribué à l’aboutissement de ce processus, notamment le Niger, pays hôte, qui, en dépit de toutes les difficultés sécuritaires, a pu assurer un environnement sain pour le bon déroulement de cette formation.
Abdoulaye Mamane (ONEP)