A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN), le ministre de la Santé publique, de la population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi a effectué, hier mardi 30 janvier 2024, une visite au Centre National de Lutte Contre le Cancer. Il s’agit à travers cette visite, de s’enquérir des conditions de vie et de travail des agents dudit centre en vue d’apporter des solutions idoines pour une meilleure prise en charge de ces malades.
A son arrivée, le ministre de la Santé a été accueilli par le responsable du centre, Dr Amadou Soumaila, avant de visiter les services d’imagerie médicale ; d’oncologie pédiatrique ; d’oncologie adulte ; la maison d’écoute, la salle des urgences et la maison de vie. Par la suite le ministre a eu droit à une présentation du centre.
En effet, créé par la loi N°2011-16 du 08 Août 2011, le Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC) est un établissement Public à caractère Administratif (EPA). Parmi les missions assignées au centre, il y a la prise en charge des cancers par les traitements curatifs et palliatifs, la participation à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de la politique nationale de lutte contre le cancer, la formation professionnelle continue et la recherche sur le cancer en relation avec les autres institutions intervenant dans le même domaine.
Le CNLC s’occupe aussi des activités de prévention du cancer à travers des campagnes de sensibilisation, de dépistage et de détection précoce du cancer du sein, du col de l’utérus, des cancers pédiatriques, des consultations en oncologie médicale adulte et pédiatrique ; des consultations en radiothérapie et en échographie, ainsi que des activités curatives et palliatives tels que la chimiothérapie adulte et enfants; de la Radiothérapie de 100 malades par semaine ; de la consultation de nutrition et psychologique ; des soins palliatifs.
Pour ce qui est des difficultés portées à la connaissance du ministre de la santé, figure un manque en ressources humaines et en matériels. Les autres difficultés du centre sont la question de la prise en charge des patients non inclus dans la gratuité, les difficultés d’application du décret instituant la gratuité du traitement des cancers féminins, le non remboursement d’une grande partie de la gratuité au centre, le manque de bureaux pour les médecins et le retard du démarrage des hospitalisations et des gardes au centre.
Assad Hamadou (ONEP)